La COP 21 a consacrée, mardi 1er décembre, une matinée au défi climatique et aux solutions africaine. L’Afrique a déclaré lors de cette réunion qu’elle s’engageait à développer des moyens de productions d’énergies renouvelables à hauteur de 10 gigawatts (GW) pour 2020 et 300 GW pour 2030. Cette décision vient de l’Union africaine, qui s’était réunie en juin 2015 à Johannesburg.
La France a déclaré qu’elle allait soutenir l’Afrique à hauteur de deux milliards d’euros environ pour ses énergies renouvelables mais aussi pour « la muraille verte », projet qui consiste à planter des« poches » de végétation afin de réhabiliter les sols pour augmenter leur capacité de stockage deCO2 et lutter contre la désertification en améliorant l’habitat et l’électrification.
Selon le webdocumentaire L’Afrique se met à l’énergie verte, l’ONU estime à 620 millions le nombre d’Africains n’ayant pas accès à l’électricité. Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace, estime que « ce plan de 10 GW d’énergie renouvelables en 2020 et 300 GW en 2030 paraît ambitieux. Mais une majeure partie du travail se fera par l’énergie solaire et éolienne, en contrepoint des barrages. (…) L’Afrique pourra devenir le continent à énergies propres ».
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