Abattage de caïlcédrats à Thiès : les explications du chef du service régional des Eaux et forêts

La section thiessoise du Mouvement Y en a Marre a dénoncé, la semaine dernière, l’abattage et l’élagage des caïlcédrats à Thies.
Et depuis, les habitants de la cité du rail attendent la réaction des autorités sur cette situation.

Le chef du service régional des Eaux et forêts de Thiès est sorti de l’ombre pour s’expliquer. Pour le commandant Daouda Ndiogou, ces abattages sont indispensables: « nous ne donnons pas d’autorisations tous azimuts, mais nous le faisons dans un seul but de protéger l’être humain », renseigne-t-il avant de rappeler que durant l’hivernage 2019, un caïlcédrat qui s’est déraciné a tué une femme ici à Thiès.
Suffisant pour qu’il déclare : « mieux vaut abattre les Haïa avant qu’ils ne s’abattent sur les individus. Depuis cet incident, les populations introduisent des demandes d’élagage ou d’abattage par mesure de précaution ».

Le commandant de préciser que les requêtes viennent des mairies, ensuite, elles sont transférées au service des Eaux et forêts lequel dépêche une équipe sur les lieux, pour vérifier la véracité du risque, avant de délivrer un permis d’abattage ou d’élagage.

« En 2021, sur 99 demandes reçues, le service des Eaux et forêts n’a délivré que 22 autorisations, dont 12 d’élagage et 10 demandes d’abattage », a-t-il tenu à informer non sans préciser qu’une campagne de reboisement des caïlcédrats est prévue dans la capitale du rail.