Jamais le Sénégal ne s’est retrouvé dans cette position d’alerte. En effet, l’ivoire de la foret communément appelé bois de rose, serai abattu de manière très abusée. Cette espèce se fait rare du fait de rare de son exploitation illicite du fait de son prix faramineux.
Une espèce très sollicitée.
De son nom scientifique Pterocarpus erinaceus, vène ou Palissandre du Sénégal plus communément appelé le bois de rose, est une espèce rare et précieuse, utilisée dans l’industrie de parfumerie et de l’aromathérapie. Il est également recherché pour la fabrication de mobiliers et divers objets de luxe dont les très prisés mobiliers de style traditionnel des dynasties Ming et Qing par la classe bourgeoise chinoise. D’où la ruée sans cesse croissante vers cette variété de bois.Cette forte demande accentue la pression sur l’exploitation de ce bois et suscite une inquiétude sur sa pérennité.
Les premiers indices d’exploitation massive de bois de rose sont apparus en 2010.
Jusqu’ici, la situation n’a toujours pas changée.
Le fervent militant et défenseur de la nature Haïdar El Ali,avait dans les colonnes du site Franceinfo Afrique du 11 mars 2020, dénoncé ces pratiques mafieuses: « Ils tiennent de beaux discours et font de belles promesses. Ils disent qu’ils vont arrêter. Mais en réalité, ils ne le font pas. Tous les jours, nous voyons des trafiquants ».
Depuis lors, on attend toujours des autorités les sénégalaises des actes forts, pour endiguer ce fléau.